Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

 

 
Élèves et professeur.e.s, engagé.e.s pour la promotion des droits fondamentaux.Le lycée défend et promeut les valeurs humanistes 
 
 Le lycée défend et promeut les valeurs humanistes portées par L’UNESCO.

 

Rassemblés dans le Hall d’entrée du Lycée du Haut-Barr, environ 80 élèves ont pu, soit écouter, soit lire les 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), 

 

Ce lundi 10 décembre 2018, c’est-à-dire soixante-dix ans, jour pour jour, après la proclamation officielle de ces droits au Palais de Chaillot à Paris, où elle a été adoptée par 48 des 58 membres de l’Assemblée des Nations Unies. Pilotée par Mme Neiter, professeure de mathématiques, avec l'aide de Mme Le Van, référente UNESCO de l'établissement, cette commémoration a été soutenue par le Proviseur du Lycée, M. Buttner, ainsi que par la gestionnaire, Mme Montembault, s’est déroulée en plusieurs temps. Tout d’abord, une équipe de professeurs engagés pour faire vivre l’affiliation de l’établissement au réseau des écoles associées à l’UNESCO, composée de Mme Neiter, Mme Le Van, Mme Starowicz, et M. Ambry, a sélectionné une série d’affiches d’artistes créées pour promouvoir les droits humains, et a conçu des affiches sur quatre rédacteur.e.s de cette Déclaration : Eléonor Roosevelt, René Cassin, Hansa Mehta, et Hernan Santa Cruz. Une fois cette petite exposition réalisée, elle a été accrochée sur les murs du Lycée, avec l’aide de Raphaël Suss, technicien. Le texte de la DUDH a été affiché bien en évidence, et a donné matière à une série de petites affiches réalisées par les élèves de TS1 pour présenter et interroger de façon philosophique certains de ces droits fondamentaux. 
 
Une fois posé « le décors », il ne restait plus qu’à faire déclamer le texte aux élèves présents qui, à tour de rôle, se sont faits les porte-voix des différents droits qui garantissent « la dignité » de toute personne humaine. Lors de l’introduction à cette lecture collective, Mme Neiter et Mme Le Van ont insisté conjointement sur l’importance de ce texte qui joue le rôle de garde-fou contre les dérives, qu’elles soient discriminatoires, politiques ou sociales. Elles ont souligné le fait que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les droits de la femme ont été reconnus comme étant égaux à ceux des hommes, ce qui n’était pas le cas pour la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Et elles ont mis en évidence le caractère universel de cette déclaration,  qui écarte donc toute exception. Les droits de la DUDH sont inaliénables, imprescriptibles et devraient être inviolables. Bien entendu, quantité d’entorses peuvent être relevées et dénoncées, mais l’idéal humaniste dont ce texte est l’expression doit être affirmé et défendu pour que les injustices régressent et que la paix fleurisse. Certains élèves des classes de TSTI 1 et TSTI 2 ont donc procédé à une lecture stimulante et vivante des différents articles, ce qui marquera durablement leurs consciences. Certains enseignants venus initialement pour écouter, comme M. Zimmermann ou M. Gabelle, se sont spontanément associés à cette lecture déclamatoire, créant ainsi une lecture inter-générationnelle, symbole d’une transmission réussie.  Cette commémoration a donc bien rempli son objectif, à savoir, éveiller les jeunes à une citoyenneté mondiale fondée sur les valeurs humanistes de l’UNESCO, et par suite, leur permettre d'acquérir une culture de la paix.