Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

Mardi 26 novembre 2019, la classe « A fond les sciences » a reçu la visite d’une météorologue dans le cadre du projet Océan et Climat mené par la fondation Tara Océan auquel participe les élèves.
 
Cette rencontre fut particulière pour les élèves de 2nd6, recevant la visite de Sophie Roy, météorologue à Météo France d’Illkirch. Météo France est le service météorologique national de France. Sa mission première est d’assurer la sécurité des personnes et des biens en cas de phénomènes météorologiques dangereux. Ils font de l’observation météorologique, de la prévision du temps, et ils travaillent aussi sur la climatologie tout en faisant des recherches. En France, il y a 1800 stations qui permettent de mesurer différents paramètres comme la température, l’humidité, le vent, les rayons solaires, l’état du sol, la nébulosité, la visibilité … Sans compter les télémesures par radars et satellites qui jouent aussi un rôle important pour le météorologue, avant d’en arriver au bulletin météo que l’on regarde à la télé !
 
  Dans une deuxième partie, la météorologue s’est concentrée sur le projet de nos chercheurs de 2nd6. Comme nous l’a si bien expliqué Mme Roy, le climat est particulièrement lié à l’état de l’atmosphère mais aussi de l’hydrosphère (océans, rivières, lacs), la cryosphère (eau sous forme solide), la biosphère (forêts, flore), et la lithosphère (sol de surface). Le moteur de ses phénomènes climatiques n’est autre que le soleil. Bien que le projet de la classe soit orienté vers le climat et l’océan, nous n’avons pu faire abstraction sur un sujet inévitable de nos jours, puisqu’omniprésent : le réchauffement climatique.
  En météorologie, les scientifiques raisonnent en normales et records. Les normales sont la moyenne des températures sur une décennie. Les records sont les températures extrêmes observées qu’elles soient chaudes ou froides. Aujourd’hui, nous constatons que les records sont plutôt chauds que froids. Les premières températures moyennes observées sur Terre considérées comme anormales ont été relevées à partir de 1900.
 
  Concernant le gaz à effet de serre, le phénomène est positif au départ et essentiel pour que la vie soit possible sur Terre. Malheureusement, celui-ci est amplifié par les émissions de l’Homme et pose problème en augmentant la température de la Terre.
Le niveau des océans augmente depuis le début du vingtième siècle. Cela est dû au réchauffement de l’eau de mer et à sa dilatation. La fonte de la calotte polaire et des glaciers s’y ajoutent mais pas la fonte de la banquise puisqu’une masse de glace fondue donc liquide n’occupe pas plus de volume.
Le GIEC- Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat- travaille sur ce sujet et a publié des scénarios possibles pour le futur. Notamment pour les températures. La plupart des gens pensent que 2 à 4°C en plus, ne changeront pas grand-chose à leur vie quotidienne. Cependant, le GIEC a estimé les records possibles à partir de 2050 et des pics allant jusqu’à 55,3 °C sont attendus en France.
Imaginez !
Face à ce réchauffement climatique il n’y a qu’une solution efficace : diminuer nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Le cas contraire, nous atteindront un point de non-retour, si ce n’est pas déjà fait …
 
Si ces données sont pour le moins alarmantes, les élèves de seconde six sont tout de même sortis de cet échange forts de connaissances et avec de nouvelles perspectives très motivantes pour leur projet.
 
REDLER Alexia 2nd6