Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

Projet Unesco du lycée du Haut-Barr.

 

 
 Photo N. 1 : En Haut, de gauche à droite : Mézélie Tanguy, Marine Lozito, Gaëlle Endres, Sarah Kuhn, Stéphane Leyenberger, Richard et Thomas Vetter ; en bas, de gauche à droite : Claire Le Van, Jean-Luc Hattemer, Alizée Kammer, Agathe Ziegelmeyer, Ninon Pierrel, Céline Rebstock, Arnaud Schaeffer, Markus Graw (mentionnons deux élèves absents lors de la prise de vue : Kiara Benedic et Simon Abitbol).
 
Saverne aura désormais sa source de paix, grâce à la statue augmentée de Louise Weiss qui siège, paisible et pensive, au bord de la fontaine de la place centrale, le regard dirigé vers le château des Rohan où se trouve le musée dédié à ses collections. Mercredi 12 mai 2021, à 8h, les élèves de terminale de la spécialité « Humanité Littérature et Philosophie » (THLP), qui ont participé à l’application de la statue augmentée de Louise Weiss avec leur professeure de philosophie Claire Le Van, se sont levés de bonne heure pour se ressourcer auprès de l’idéal de paix et de fraternité, symboliquement incarné par cette belle statue à taille humaine, juste avant de passer leur bac blanc. 
 
Photo 2 : De gauche à droite : Arnaud Schaeffer, Gaëlle Endres, Alizée Kammer, Agathe Ziegelmeyer, Ninon Pierrel, Sarah Kuhn, Markus Graw, Jules Nuss, Mézélie Tanguy et Marine Lozito.
 
 

Une œuvre à taille humaine 

 
Photo N. 3 : Peinture de Gaëlle Endres « la statue de Louise Weiss ».
 
Les élèves et leur professeure avaient rendez-vous avec Stéphane Leyenberger, le maire de Saverne, Richard Vetter, consultant, Céline Rebstock, responsable éditoriale, Jean-Luc Hattemer, sculpteur, et Thomas Vetter, tailleur de pierres et chef de l’entreprise Living Places, à qui la ville de Saverne a demandé de réaliser le projet, et quelques jours plus tard au musée avec Gabrielle Feyler, la conservatrice. Après avoir réalisé des photos de groupe en tenant les lettres calligraphiées réalisées lors d’ateliers philo-peinture avec la peintre Céline Widemann et qui, assemblées, forment les mots « Femme de paix », « Europe », ils ont procédé à une interview pour mieux comprendre comment ce projet a vu le jour. 
 
 
Photo N. 4 : De gauche à droite : Jean-Luc Hattemer, Céline Rebstock, Claire Le Van, Thomas Vetter, Stéphane Leyenberger, Richard Vetter
 
Cette rencontre intergénérationnelle auprès de la statue dédiée à « la grand-mère de l’Europe » a donc donné lieu à des échanges riches, où les co-acteurs de ce projet ont pu expliquer aux jeunes pourquoi et comment ils ont mis leurs compétences et leurs talents au service de la réalisation de cette statue, à taille humaine, qui fait de Louise Weiss l’Européenne une « figure savernoise », désormais incontournable, et proche des gens.

Les acteurs du projet interviewés par les élèves

Arnaud Schaeffer au maire, Stéphane Leyenberger : « Pouvez-vous nous dire en quelques mots pourquoi vous avez choisi de mettre Louise Weiss à l’honneur par cette statue augmentée ? » : « La ville de Saverne doit beaucoup à cette grande dame que fut Louise Weiss. Elle a choisi de faire de notre commune son héritière au sens propre, c’est donc notre devoir de faire connaître et comprendre son œuvre aux habitants. Saverne a pris à cœur ce devoir de mémoire depuis les années 1980 avec notamment la mise en place d’un espace dédié à Louise Weiss dans le musée du château des Rohan, où il est possible de découvrir ses collections. Le but de cette statue est de rendre sa figure plus accessible aux Savernois. Ainsi, ils peuvent la côtoyer quotidiennement et se rappeler au détour d’une balade sur la place tout ce que son parcours nous enseigne. J’espère donc que cette statue entraînera, tant pour les habitants locaux que les visiteurs de passage, le goût pour l’étude de la vie et des combats de Louise Weiss qui, alors qu’elle représente l’âme de Saverne, reste trop méconnue. Mais cela va changer, car Louise Weiss est une figure emblématique de notre ville ».
 
 
Photo 5 : Arnaud Schaeffer, Mézélie Tanguy interrogent Stéphane Leyenberger.
 
Mézélie Tanguy au maire, Stéphane Leyenberger : « Louise Weiss était une féministe et voulait l’égalité entre les genres. Que faites-vous en tant que maire pour favoriser cette égalité ? » : « C’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Tout d’abord, nous avons une parité hommes-femmes au conseil municipal. Nous menons de plus de nombreuses actions auprès des jeunes pour les sensibiliser au sexisme et au harcèlement sur le net. Nous organisons également des actions spécifiques chaque année lors de la journée internationale des droits de la femme ».
 
 
Photo 6 : Claire Le Van, Mézélie Tanguy, Arnaud Schaeffer et Stéphane Leyenberger.
 
Gaëlle Endres à Thomas Vetter, tailleur de pierre et chef d’entreprise : « Est-ce que c’était difficile de réaliser cette statue ? » : « Ce n'est pas difficile en soi, car c’est notre métier, notre passion. Ce métier requiert un savoir-faire mêlant l’esthétique et la technique. Nous n’avions pas le droit à l'erreur lors de ce projet, car nous voulions réaliser une statue qui soit digne de la « grand-mère de l’Europe ». Au départ, Louise Weiss devait être assise sur une tortue géante (d’après une photo d’elle lors d’un voyage), mais nous avons abandonné cette idée, car nous voulions mettre davantage l’accent sur le sérieux de son engagement européen ». 
 
 
Photo 7 : Jules Nuss et Gaëlle Endres posent des questions à Thomas Vetter.
 
Jules Nuss à Thomas Vetter, tailleur de pierre et chef d’entreprise : « Le lieu et la position de cette statue ont-ils été faciles à trouver ? » : « Nous avons envisagé plusieurs endroits possibles où placer la statue : le parc du château, par exemple, a été à un moment évoqué, mais il nous a semblé plus judicieux de la mettre en lumière sur la grande place de Saverne, accessible à tous, près de la fontaine où l’on peut venir s’asseoir à côté d’elle, prendre des photos souvenirs ».
 
 
Photo 8 : Jules Nuss, Gaëlle Endres et Thomas Vetter près de Louise Weiss.
 
Agathe Ziegelmeyer à Richard Vetter, consultant : « D’où est venue l’idée de réaliser cette statue augmentée de Louise Weiss ? » : « L’ambition de l’Atelier Thomas Vetter est de mettre en lumière les pierres présentes dans l'espace public. On voit tellement de belles choses quand on se promène en ville, mais malheureusement on ne peut que rarement bénéficier d’une visite guidée pour nous expliquer leur histoire. L’idée est de débanaliser ces œuvres qui ont beaucoup de choses à nous dire, et l’application Living Places a justement été créée pour faire parler les pierres. La statue de Louise Weiss a été la première à bénéficier de cette technologie. Comme on le voit, cette œuvre n’est pas sur un piédestal, ce qui la rendrait inabordable, mais elle est à hauteur humaine ce qui renforce d’autant le lien entre elle et le visiteur ». 
 
 
Photo 9 : Agathe Ziegelmeyer et Ninon Pierrel font une interview avec Richard Vetter.
 
Ninon Pierrel à Richard Vetter, consultant : « Pouvez-vous nous dire en quelques mots comment fonctionne l’application de la statue augmentée ? » : « Pour commencer il faut télécharger l’application sur le site https://living-places.fr/. Vous pouvez y accéder depuis votre téléphone en scannant le QR-code (il y en a un à côté de la statue de Louise Weiss). Voici un document qui explique dans les grandes lignes comment fonctionne cette application qui est actuellement en phase de test, donc pas encore disponible sur les stores, ce qui peut expliquer que certaines personnes, notamment sur Android, peuvent avoir un peu de difficultés à la télécharger ».
 
 
Photos 10 et 11 : Comment télécharger l’application.
 
 
Photo 12 : Agathe Ziegelmeyer, Ninon Pierrel, Richard Vetter et Claire Le Van.
 
Lozito Marine à Céline Rebstock, responsable éditoriale : « Que représente Louise Weiss à vos yeux ? Son combat féministe vous touche-t-il ? » : « Louise Weiss est une femme d’exception, car elle a des convictions humanistes et mène ses actions de paix jusqu’au bout, elle n’abandonne jamais, comme par exemple lors de son engagement politique pour le droit de vote des Françaises. Ce qui est impressionnant, c’est le fait que Louise Weiss soit une femme qui a quand même réussi à se faire entendre et à mener ses combats, alors qu’à l’époque les femmes n’avaient pas le droit à la parole. En tant que femme, je suis sensible à son engagement féministe ». 
 
 
Photo 13 : Marine Lozito pose des questions à Céline Rebstock.
 
Markus Graw à Céline Rebstock, responsable éditoriale : « Quel est votre rôle dans la réalisation de la statue augmentée de Louise Weiss ? » : « Ma contribution pour la réalisation de la statue augmentée de Louise Weiss s’est limitée à un peu de relecture et de réécoute avant la mise en ligne, mais cela s'arrête là. Mon rôle a plutôt été de faire des recherches, contacter des personnes qualifiées, rédiger et enregistrer des contenus pour les autres spots présents dans l'application sur le territoire de Saverne et ses environs ».
 
 
Photo 14 : Céline Rebstock, Marine Lozito et Markus Graw.
 
Sarah Kuhn à Jean-Luc Hattemer, sculpteur : « Comment avez-vous procédé pour réaliser cette statue ? » : « Nous avons travaillé à partir de photographies, afin de représenter Louise Weiss le plus fidèlement possible, avec des vêtements qu’elle aurait pu porter à l’âge de 40 ans. J’ai adoré sculpter le drapé, c’est-à-dire le mouvement de ses vêtements. Nous avons d’abord fait un portrait d’elle à l’échelle, avec une maquette comme modèle de départ. Ensuite, il fallait scanner cette maquette et la réaliser numériquement à l’aide d’un robot, ce qui permet d’économiser du temps de travail. Cela ne veut pas dire que c’est la machine qui fait tout, bien au contraire, le travail des sculpteurs reste très minutieux et prend du temps, car il faut réaliser les retouches fines qui sont essentielles pour donner vie à la statue. La pierre a un grain très dur, ce qui fait que nous étions limités dans ce que la pierre permettait. Nous avons passé plusieurs mois à réaliser cette statue avec Thomas Vetter. Le projet a duré deux ans, avec de nombreuses réunions. J’aurais aimé procéder encore à quelques petites améliorations, mais maintenant la statue est en place, et finalement un artiste n’a jamais le sentiment d’avoir complètement achevé son œuvre ! ». 
 
 
Photo 15 : Sarah Kuhn et Alizée Kammer posent des questions à Jean-Luc Hattemer.
 
Kammer Alizée à Jean-Luc Hattemer, sculpteur : « Est-ce que vous connaissiez Louise Weiss auparavant ? En la sculptant, avez-vous appris à mieux connaître ses combats ? » : « Je connaissais Louise Weiss avant ce projet, mais seulement dans les grandes lignes, comme Simone Veil ou Rosa Parks. Soit dit en passant, je rêve de voir un jour une femme présidente de la France. Pour sculpter cette statue, j’ai dû davantage m’intéresser à ses combats, son histoire, afin de représenter au mieux cette femme qui à marqué l’histoire de la France. J’ai beaucoup apprécié ce projet du fait qu’elle est représentée sous une forme abordable, dans une posture à proximité et à hauteur de tous ». 
 
 
Photo 16 : Les deux sculpteurs de la statue : Jean-Luc Hattemer et Thomas Vetter.
 
Simon Abitbol à Gabrielle Feyler, conservatrice du musée : « Comment en êtes-vous venue à travailler sur Louise Weiss et qu’est-ce qui vous touche plus particulièrement chez cette femme ? » : « En tant que conservatrice du musée de Saverne, J’avais été chargée de créer un parcours muséographique dédié à Louise Weiss qui a été inauguré en 1996. Ce qui me touche chez Louise Weiss est sa volonté, en tant que journaliste, de toujours vérifier l’information sur le terrain. Son refus de toute idéologie lui confère une lucidité et un pragmatisme qui rendent ses analyses toujours actuelles ».
 
 
Photo 17 : Gabrielle Feyler près de la statue augmentée.
 
Kiara Bénédic à Claire Le Van, agrégée de philosophie : « Et vous, Mme Le Van, comment avez-vous été intégrée dans le projet de statue augmentée ? » : « En tant que chargée de mission par la Ville pour la promotion de la vie et de l’œuvre de Louise Weiss, j’ai participé à des réunions préparatoires. Richard Vetter m’a sollicitée d’une part afin de vous mobiliser, vous les élèves, et d’autre part, il m’a demandé de réaliser les contenus de l’application dédiés à Louise Weiss. Il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir un résultat satisfaisant, que ce soit pour le film de vos témoignages ou pour les enregistrements des paroles reconstituées de Louise Weiss que j’ai écrites et interprétées. Avec Gabrielle Feyler, nous avons également sélectionné les citations inscrites sur les bancs. Je suis ravie d’avoir ‘apporté ma pierre’ - et c’est le cas de le dire -, à ce projet commun, porté par Stéphane Leyenberger et la municipalité de Saverne, qui résulte d’une magnifique synergie entre le monde politique, le milieu entrepreneurial, artistique et muséographique, associant également l’éducation nationale et les jeunes. Je crois qu’une telle réalisation, intergénérationnelle, citoyenne, portée par un idéal de paix, est bien dans l’esprit de Louise Weiss ».
 
 
Photo 18 : Claire Le Van près de Louise Weiss.

Louise Weiss, une femme de paix

 
Photo 19 : Louise Weiss  par Ninon Pierrel, à partir de la photographie de Harcourt.
 
Depuis deux ans, les élèves ont été éveillés par leur enseignante de philosophie aux idées et aux combats de « la grand-mère de l’Europe » pour la promotion de la paix, pour la construction d’une Europe humaniste, et pour l’égalité entre les genres, si bien qu’il leur a paru tout à fait naturel de porter un témoignage filmé en l’honneur de Louise Weiss, que l’on peut découvrir sur l’application de Living Places téléchargeable à partir du site : http://www.living-places.fr/. Proche de tous, cette statue  finement ciselée, invite les passants à s’asseoir près d’elle, prendre un moment pour rêver à un avenir plus pacifique et fraternel, plus européen, plus ouvert à des possibilités humanistes, innovantes et créatrices. Sa force tranquille habite, pour ainsi dire, cette statue, ce qui la rend presque vivante. En laissant libre cours à son imagination, on pourrait presque l’entendre nous parler de l’Europe Nouvelle, revue de politique internationale qu’elle a fondée en 1918 puis dirigée de 1922 à 1934, et que sa statue tient sur ses genoux, et nous relater ses infatigables combats pour construire la paix sur les fondements du droit, de la culture et de la justice. Et justement, grâce à l’application de Living Places, il est possible de la faire revivre, en écoutant une reconstitution de ses idées et de ses combats, écrits et interprétés par Claire Le Van, en tant que chargée de mission par la ville de Saverne pour la promotion de la vie et de l’œuvre de Louise Weiss. « Grâce à cette statue augmentée, Louise Weiss, qui avait des attaches familiales alsaciennes, est mise à l’honneur comme une femme de paix, une européenne, une féministe et une bienfaitrice de Saverne. Il est merveilleux que les jeunes se soient impliqués avec tant d’enthousiasme dans ce projet », affirme l’enseignante. Quant au témoignage vidéo des élèves, il montre bien à quel point Louise Weiss l’Européenne parle aux jeunes d’aujourd’hui, car ils voient en elle un « modèle de courage et de générosité » qui les invite « à devenir acteurs de paix ».
 
 
Photo 20 : Une colombe de paix dessinée par Sarah Kuhn.

Le témoignage filmé des élèves

Richard Vetter et Céline Rebstock se sont rendus à deux reprises au lycée pour procéder à une captation filmée des élèves de Terminale HLP dans le cadre de leur cours de philosophie pour que des jeunes puissent témoigner de ce que la vie et l’œuvre de Louise Weiss leur évoquent.
 
 
Photo 21 : Les élèves de THLP avec Mme Le Van, filmés par Richard Vetter.
 
C’est grâce au partenariat de l’établissement avec le musée municipal et à l’affiliation du lycée au réseau des écoles associées à l’UNESCO, que les élèves ont pu participer au projet de « statue augmentée de Louise Weiss », porté par la Ville de Saverne et l’entreprise Living Places. Habitués à des prestations orales et théâtralisées, propres à leur formation dans cette spécialité « Humanités : Littérature et Philosophie », les dix élèves ont été choisis pour préparer, avec le sérieux et l’enthousiasme qui les caractérisent, deux prestations pour répondre à la question : « Qui est Louise Weiss à vos yeux ? ». Les uns après les autres, ils ont répondu avec conviction, tout en reconnaissant qu’être filmé rend l’exercice plus difficile. Le temps bref de la captation, ils ont exceptionnellement pu enlever leur masque, les uns après les autres, pour ne pas faillir aux gestes barrières. Après avoir accroché le micro portatif sur leur vêtement, ils se sont succédé devant la caméra, pour exprimer avec leurs mots ce qui les touche dans les combats de cette femme si audacieuse et si généreuse, grande européenne, féministe et femme de paix. La première version ayant été trop longue et présentant quelques imperfections techniques, une seconde captation avec des réponses plus brèves s’est révélée profitable. Les élèves ont ainsi appris à condenser leurs idées en recourant à des formules courtes et efficaces. Force a été de constater que Louise Weiss est une personnalité qui parle aux jeunes d’aujourd’hui, son message est toujours d’actualité :
*Kammer Alizée : « Cette femme est une femme de paix. Pour que la paix soit durable, elle affirme qu’elle doit se fonder sur la justice, ce qui implique de lutter contre toutes les inégalités ». *Pierrel Ninon : « Louise Weiss est une femme forte, courageuse et incroyablement novatrice qui s’est battue jusqu’au bout pour obtenir la paix en Europe et le droit de vote des Françaises ». *Arnaud Schaeffer : « Pour moi, la figure de Louise Weiss est celle d’une femme qui évoque la lutte contre les inégalités sociétales, notamment de genre, mais aussi économiques, combats qui sont toujours et encore d’actualité ». *Agathe Ziegelmeyer : « Louise Weiss est une femme qui avait à cœur de créer un monde nouveau, une Europe nouvelle, une femme nouvelle, une science nouvelle ». 
 
 
Photo 22 : Alizée Kammer, Ninon Pierrel et Agathe Ziegelmeyer près de la statue.
 
*Endres Gaëlle : « A mes yeux, Louise Weiss représente une femme libre et courageuse, émancipée ».*Sarah Kuhn : « Louise Weiss est une femme qui a marqué l’histoire de la construction européenne, elle est d’ailleurs surnommée « la grand-mère de l’Europe ». Elle donne le courage d’agir, car elle s’est battue corps et âme pour défendre des convictions généreuses ».  
 
 
Photo 23 : Sarah Kuhn et Gaëlle Endres
 
*Markus Graw : « Le monde et la société d’aujourd’hui ne seraient pas les mêmes si Louise Weiss n’avait pas été là, elle a fait progresser l’humanité, et c’est pour cela qu’on ne doit pas l’oublier ».
 
 
Photo 24 : Jules Nuss et Markus Graw.
 
*Lozito Marine : « Pour moi, Louise Weiss représente la paix, elle s’est battue toute sa vie pour l’obtenir, notamment grâce à son journal l’Europe Nouvelle. » *Kiara Benedic : « C’est une femme qui a de l’audace, sa conception du journalisme est de ne pas se contenter de commenter l’actualité, mais d’agir pour contribuer à transformer le monde ». *Mézélie Tanguy : « C’est une femme d’exception, j’aurais aimé la rencontrer ».
 
 
Photo 25 : Mézélie Tanguy, Claire Le Van, Marine Lozito.
 
Lorsque les jeunes sont sollicités pour des projets de pédagogie innovante qui les interpellent, ils sont capables de déployer des trésors de créativité et d’engagement d’un excellent niveau ! Tous nos compliments à ces élèves motivés, sérieux et chaleureux, qui se sont impliqués de manière remarquable pour mettre à l’honneur les combats humanistes de Louise Weiss !
 
 
Photo 26 : Statue augmentée de Louise Weiss.