Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

Le 22 novembre 2022, les élèves de Terminale HLP (Humanités Littérature Philosophie) du lycée du Haut-Barr assistent, avec leur professeure Edwige Lanères, à un concert dionysiaque : La Truite, de Schubert.

Au château de Saverne, un banc de lycéennes, avec leur professeure, se mêle aux spectateurs. Peu habituées à écouter des concerts, les élèves ne savent trop à quoi s’attendre. La musique romantique exprime les états d’âme du compositeur ; ont-elles appris. Elle traduit le lien entre l’humain et la nature, à travers les rêves et les états semi-conscients, avant même l’avènement de la psychanalyse et la découverte de l’inconscient. 
Schubert est un romantique allemand, soit. Mais le contraste entre les deux versions écoutées en classe -l’une « classique », l’autre revisitée par les Frères Jacques- est plutôt déroutante ! Quelle Truite les musiciens d’Accordzéâm vont-ils nous servir ?
Nous prenons place tout au fond de la salle : les sièges réservés aux scolaires se situent très loin de la scène, malgré l’attitude exemplaire des jeunes spectatrices à chaque représentation… 
Enfin le lourd rideau de velours rouge se lève, et le spectacle commence.
Raphaël Maillet conte le lied et brode une prose poétique aussi légère et bondissante que sa musique !


« Dans l'eau claire d'un ruisseau,
Filait comme une flèche
La truite enjouée,
Poussée par une hâte joyeuse. »
Ainsi commence l’histoire guillerette d’un poisson d’eau douce sillonnant, insouciant, l’eau vive de la vie. En 1819, Franz Schubert s’inspira d’un poème symbolique, Die Forelle, écrit par un artiste prisonnier, Christian Schubart, pour composer le lied éponyme. La mélodie de ce chant fut à l’origine du 4ème mouvement d’un quintette original en La Majeur. En réalité, le célèbre thème de ce lied émaille toute l’œuvre. Véritable Protée musical, la truite est un violon, un air de jazz, de blues, de tango argentin, de reggae, de rap ; elle devient valse, mazurka, scottish, fandango, chant québécois, mélodie arabe, musique asiatique, pour un tour du monde vertigineux !
Fascinées, nous suivons les évolutions de ce drôle de poisson aux ouïes de violon et à l’âme d’épicéa, tout au long d’un voyage initiatique aux accents philosophico-déjantés ! Quelle joie ! Quel rythme !
Le plus difficile, c’est de rester sagement assises sur nos sièges de théâtre, quand les musiciens danseurs enchaînent les rocks, salsas et mambos. Parfois, pourtant, la tempête musicale devient pluie légère, rivière ou lac. On s’apaise, on respire par les ouïes, on mord à l’hameçon d’un archet, d’une flûte, d’une mélodie beaucoup trop belle, beaucoup trop pure pour être vraie. Ce doit être un rêve.
Nous voyons les musiciens de si loin ; ils évoluent tout là-bas, au bas de la salle, dans leur aquarium aux lumières changeantes. 

« Cette nécessité de métamorphoser en parfait est -l’art. » affirme Nietzsche dans
Le crépuscule des idoles.
Accordzéâm est -l’art !

Côté jardin, Jonathan joue du hautbois, de la flûte en virtuose ! La salle s’électrise, tout se fige et tout vibre dans les notes qu’il envoie vers le ciel, bulles de sons.
Côté cour, Nathanaël, son jumeau, tient sa contrebasse comme une partenaire de danse. Elle est tanguera, flamenca… puis brochet, hélas. Harponné par le cruel archet du conteur, le gros poisson de bois est porté en un cortège funèbre très solennel par Julien l’accordéoniste, Franck le batteur, et toute la clique des poissons fous. Au nom de Jésus Truite la messe est dite, et le pauvre brochet embroché rend l’âme… avant de ressusciter, lui aussi ! « C’est notre brochet ! » crie son compère. Nom d’une truite, la contrebasse est de retour ! Sortez les poissons pilotes ! Guitare ! Sanza ! Ukulele ! Les cazous, au cas où…

Nathanaël danse un tango argentin avec sa contrebasse.

Les musiciens dansent à nouveau ; ils chorégraphient une bourrée, un step irlandais, une pantomime indienne, avec une grâce … aquatique !
Mais pourquoi tout l’univers devient-il bleu ? D’un bleu de plus en plus soutenu « bleu Klein » diraient les artistes. Bleu abyssal, rétorquerait notre héroïne la Truite, quelque peu intimidée par cette immensité.
N’aies pas peur ! lui murmure le poète. Délaisse tes rivières d’eau douce ! Succombe à l’ivresse de l’instinct qui te pousse… Plonge dans l’océan ! Et la musique s’élance, plonge, file à grandes brassées vers l’étrangement nommé « Nouveau Monde ». La neuvième symphonie de Dvořák célèbre l’arrivée de notre courageux poisson au large de l’Amérique ; les embruns semblent enrhumer notre poète qui prend une voix nasillarde pour chanter des airs québécois, façon Bottine souriante. Son violon devient fiddle, son élégance se dégingande, et voici notre joueur de truite en virtuose du virelangue !
Quelques coups de nageoire plus au Sud, Raph la Truite entonne un « Astiiiiiiiiiiiiiiiicot ! » d’une longueur à faire trembler les cordes vocales de Luis Mariano.

Musique, chant, théâtre, conte, cirque, danse ; les arts vivants s’unissent à corps et âmes !

Incapables de se prendre au sérieux, les musiciens virevoltent d’un style à l’autre, et sous leurs doigts, dans leur souffle, la musique prend tous les chromatismes du prisme sonore ! Ici torrent, là vaste fleuve, la voilà qui dévale, puissante, tonitruante ! Des flots de portées se déversent littéralement dans la salle ! - Stop ! Un barrage. La césure est nette, impeccable. D’elle s’élève une sourde nuée, suivie d’une autre ; elles accélèrent : Nom d’un poisson ! Le batteur joue La Truite sur la peau de ses toms. Une mélodie primitive, qui sonne bizarrement juste. La batterie s’emballe, Apollon s’enfuit (non, pas l’un des musiciens : le dieu de l’harmonie, celui de l’ordre, de la maîtrise et du contrôle de soi). Dionysos règne en maître, le temps d’une accélération folle, qui méduse littéralement les quatre acolytes du batteur. Pétrifiés, ils forment un contraste saisissant avec la frénésie des baguettes endiablées. 

De formation classique, tous issus du conservatoire, les musiciens d’Accordzéâm cassent les barrières entre les genres musicaux : les normes érigées volent en éclats !

Enfin la contagion les gagne, ils rejoignent le batteur quand son rythme ralentit ; alors tous les instruments deviennent percussions ; les corps aussi, et les âmes. Accordzéam accorde les âmes, les anches, les cordes et les crins ; leurs désaccords sont des accords. 
Apollon et Dionysos se serrent la pince : c’est l’harmonie de l’ordre et du désordre, du sage et du fou, du classique et du baroque.
    - Et du rap, Madame !
    - Et du rock !
    - Et du rap et du rock, oui. Et du jazz, et du folk, et du trad… 
Toutes ces musiques, enchaînées en des mailles de plus en plus serrées, nous prennent dans des filets dont nous n’avons plus la moindre envie de nous dépêtrer !
Truites nous sommes, grâce à cette joyeuse et talentueuse compagnie ! Et truites nous restons, tant que ce lied nous trotte dans la tête ! Ha ha !
Complètement sonnées après ce spectacle qui semble n’avoir duré qu’un battement de cils, nous battons le rappel de toutes nos forces, et là, enfin, la scène semble se rapprocher : les musiciens brisent le 4ème mur pour monter jusqu’aux derniers gradins, où nous sommes reléguées, lycéennes et professeure.
Quelle chance, de voir désormais leurs mains jouer sur les cordes, et leurs expressions, leurs cinq visages échauffés par la danse, le chant, la musique ! 
Retournés au plateau, ils nous offrent un dernier chant, entonné par Jonathan ; un joyeux chant qui serre le cœur : « On sera toujours des musiciens ». La joie est triste, parfois, lorsque s’élève la dernière mélodie.
Heureusement, nous pouvons échanger quelques mots, juste après le spectacle. Si les élèves rentrent vite au bercail, leur professeure ne manquera pas de glaner pour ses pupilles quelques lumières sur la création de cette superbe Truite !

Camille Klein, élève de 2de ; Edwige Lanères, professeure de littérature ; Emma Decreus, Manon Mecker, Zoé Kieffer et Tiffany Brossard, élèves de Terminale HLP, au château des Rohan, à Saverne, pour la représentation du spectacle musical La Truite de Schubert, par le groupe Accordzéâm.

Ceci, par exemple, va dans le sens de la création dionysiaque et apollinienne analysée par Nietzsche, dans Le crépuscule des idoles : d’après Jo (Jonathan, l’oboïste-flûtiste-guitariste-chanteur), de franches disputes sont survenues au cours des répétitions. Nath confirme les propos de son jumeau : la création était parfois bloquée, car les musiciens ne parvenaient pas à s’entendre. Finalement, le metteur en scène Eric Bouvron, qui n’est pas musicien, cassait tout, et cela obligeait le groupe à repartir de zéro, sur les transitions qui posaient problème.
Par exemple, pour une question de rythme, Eric leur a demandé de placer le reggae après le Nouveau Monde. Ce déplacement a rebattu les cartes, et la machine était relancée !
    - Bientôt, un DVD du spectacle va sortir ! annonce Jonathan. Il sera super ! La mise en scène est vraiment réussie.
    - C’est vrai. Mais est-ce Nath qui joue de la contrebasse, sur cette captation ?
    - Non, c’est Sylvain.
    - Ah. Et vous composez des chansons tous les deux ?
    - Oui, j’en ai composé assez pour créer un nouvel album, répond Nath. Et on va aussi sortir un autre disque trad.
    - Extra ! 
Les dialogues courent aussi prestement que les musiques. Vivement les danses ! Le Bal des truites ! Ha ha !
Un milliard de gigantesques mercis aux amis musiciens !
Merci pour leur talent, leur humour, leur tendresse et leur douce folie !


Edwige Lanères

Visionnez le teaser du spectacle sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=P55vgL4opR4


Nathanaël Malnoury, médaillé d’or puis prix d’excellence au CNR de Rueil-Malmaison, développe ses qualités de musicien d’orchestre, d’accompagnateur, d’improvisateur et de compositeur.
De l’Ensemble Matheus, des Trilles du diable avec Nemanja Radulovic au Jean-Luc Ponty Quartet en passant par le jazz, les musiques traditionnelles, la musique de théâtre ou la chanson, il se produit au sein de nombreuses formations dans le monde entier et se passionne pour tous les styles de musique. Source : accordzeam.org

 

Jonathan Malnoury, musicien et compositeur médaillé des CNR de Montpellier et Cergy-Pontoise. Il est l’un des fondateurs du groupe Accordzéâm, membre de l’orchestre Odino et intervenant chez Matheus. Il termine son cursus classique et se forme dans les musiques électroniques, populaires et ethniques. Il se perfectionne en mixage son, M.A.O et musique à l’image. Ainsi, il compose et produit de la musique pour des artistes, des films et des spots publicitaires.
Il crée un univers unique de « Hautbois / Electro / Word-Music » (visible sur youtube). Sa polyvalence et sa passion le conduisent récemment à l’écriture, la composition et l’interprétation de ses propres chansons. accordzeam.org


Raphaël Maillet, violoniste médaillé des conservatoires d’Avignon et de Montpellier, s’est cependant forgé une personnalité musicale éclectique. Féru de violon traditionnel, il a aussi, par exemple, accompagné Thomas Fersen. Au théâtre, il rencontre Éric Bouvron dans “La Truite”, spectacle musical de son groupe Accordzéâm, dans lequel il joue, danse, conte et écrit. Il poursuit cette complicité avec “Lawrence d’Arabie”. Enfin il enseigne, et distille le tout dans son seul-en-scène “Duos pour un Violon”. accordzeam.org


Julien Gonzales développe son jeu instrumental à travers de multiples rencontres dans divers pays du monde. Il s’oriente également vers la composition et vers le théâtre. Il intègre alors différentes compagnies telles qu’Opéra Eclaté, Carmen à tout prix, Violette Fugasse, Ici Théâtre ou encore Accordzéâm. Julien participe à la création de plusieurs pièces de théâtre dont “La Truite”, “Le Secret des Arbres” ou encore “Lawrence d’Arabie”, dernière création d’Eric Bouvron. accordzeam.org

Franck Chenal, batteur et percussionniste, évolue du rock à la musique improvisée avant de suivre une formation classique et d’obtenir un 1er Prix de Percussion au conservatoire de Versailles aux côtés de Sylvio Galda.
Après de multiples expériences musicales, il crée deux ciné-concerts (“Les folles inventions de M. Bricolo” et “Noir sur blanc”) dans lesquels il exprime nombre de ses influences, de la musique New-Orleans à l’Afrobeat, mêlant acoustique et électro. Compositeur et arrangeur, Franck collabore également avec des artistes de la bande dessinée dans le cadre de performances (Brecht Evens, Frederik Peeters) et de spectacles avec Dominique Grange et Tardi (Putain de guerre, Chacun de vous est concerné).

Quelques réactions d’élèves.


Zoé Kieffer : Les styles de musique étaient variés et très agréables à écouter ! Les gestes et les danses, si fluides, me laissent supposer que les musiciens ont dû répéter de nombreuses fois le spectacle. C’était si parfait que ça me donnait le frisson ! Je n’ai jamais rien vu de pareil ! Danser en jouant de la contrebasse ou du violon, jongler entre les récits et les musiques, jouer tantôt du hautbois, tantôt de la flûte ou de la guitare… tous ces musiciens ont un talent fou !


Camille Klein : Je trouve que le travail des musiciens est splendide ! Je n’ai pas de mot assez fort pour le décrire mais c'était vraiment incroyable ! Ce spectacle était un énorme bond en avant pour moi qui essaye de renouer tout doucement avec la musique. Tous les genres différents, les jeux de lumières, les déplacements, l'histoire de la Truite ... Magnifique ! A la fin du spectacle, j’ai cru qu'il n'avait duré qu'une demi-heure. J'en garde de très bons souvenirs, j’aimerais le revoir encore ! Et puis, je l'avoue, être aux côtés de ma professeure de lettres était vraiment super !
Cette soirée était mémorable, j'ai eu du mal à m'endormir ce soir-là tellement tout le spectacle était magique. Il y a un moment qui m'a particulièrement marquée : quand les musiciens jouaient du tango argentin, cela m'a rappelé une séquence d'éducation musicale au collège.


Manon Mecker : Ce fut un réel plaisir de voir ce spectacle qui m’a fait sortir de mon quotidien, et ensuite d’échanger avec mes amies qui n’ont pas tout perçu de la même manière que moi. C’était une soirée géniale et qui restera longtemps dans ma tête, comme les mélodies !


Emma Decreus : 


-      Les styles de musique (classique, jazz, blues, rock, reggae, rap, irlandaise, québécoise, latino, africaine, asiatique, australienne, inuit…)
Il y avait plein de styles musicaux différents qui pouvaient nous faire rire, provoquer une certaine émotion et nous ambiancer. J’ai adoré les changements de style, surtout quand ils provoquaient de l’émotion.  
 -      Les différentes interprétations de la mélodie La truite, de Schubert, que nous avions écoutée en classe ;
Nous avons écouté la vraie version de La truite de Schubert, avec un orchestre sans paroles. La mélodie est assez douce. Puis nous avons vu l’interprétation de Schubert par les frères Jacques ; elle ressemble un peu à la version du groupe Accordzéâm que nous avons écoutée ensuite car elle est accompagnée de paroles et d’humour. Ainsi, la mélodie de Schubert peut prendre toutes les formes du monde en nous emmenant dans différents univers.
-      La mise en scène : lumières, mise en espace…
Le jeu de lumière était très impressionnant et rajoute des effets et de l’émotion par rapport à l’écoute. De plus les musiciens n’étaient jamais statiques, ils prenaient l’espace de la scène en entier, ce qui rendait le tout spectaculaire ! 
-      Les jeux scéniques, déplacements, théâtralisation, styles culturels incarnés par différentes gestuelles, danses, etc.
Tout était interprété avec beaucoup d’humour, surtout dans la gestuelle. On prenait tout de suite goût aux différents styles de musique qui s’enchaînaient. Tous les styles de musique étaient présents. 
-      La forme narrative, avec l’histoire de la truite, les péripéties, les déboires, les émotions qu’elle ressent dans le cours d’eau douce, dans l’amphore, ou encore dans l’immense océan… La philosophie sous-entendue : oser vivre, se lancer sans avoir peur...
Cette forme narrative rajoutait un petit quelque chose à la pièce qui était très stimulant. On ressentait à chaque fois une certaine émotion pour la truite, ce qui est assez bizarre d’ailleurs car on peut suivre la philosophie d’une truite dans chaque instant de notre vie. 


-      La qualité de jeu des musiciens :


► à la contrebasse, Nathanaël Malnoury ;


C’était génial, c’était très beau, surtout qu’il se déplaçait partout avec la contrebasse.


► au hautbois, aux flûtes, à la guitare et au ukulélé : Jonathan Malnoury ;


Que ce soit à la guitare, au ukulélé, au hautbois et aux flûtes, tout était joué avec beaucoup d’émotions. Qu’il arrive à jouer avec tous ses instruments en un rien de temps est impressionnant ! 


► au violon, au chant, et aux récitals de poèmes composés par lui-même : Raphaël Gaillet ;


Ses poèmes étaient emplis de joie, d’humour ou encore d’émotions, comme quand il jouait avec son violon. 


► à la batterie et aux percussions : Franck Chenal ;


Le moment où il jouait solo à la batterie était très impressionnant avec cette mélodie très rapide ! 


► à l’accordéon chromatique et à la sanza : Julien Gonzalès.


Top !


-      L’humour,


L’humour était bien présent tout au long du spectacle, c’était très drôle ! 


-      Les clins d’œil aux thèmes d’actualité : le consentement de la truite au canal de la Marne au Rhin, à Saverne, ou encore : « C’est notre brochet ! » pour imiter le cri de l’actuel président, quand il faisait campagne, et que sa voix avait dérapé sur « C’est notre projet ! »


Ses clins d’œil aux thèmes d’actualité ont été abordés avec de l’humour, et tout ça en restant dans le thème de la truite avec cette fameuse mélodie de Schubert. 

-      Nos/ vos places dans la salle : presque tout au fond, côté cour ;


Je trouve que nos places à l’arrière étaient très bien, on voyait bien tous les jeux de lumières. Mais quelquefois, je pense qu’on était un peu trop sur le côté parce qu’on ne voyait pas toujours tous les musiciens (l’un cachait l’autre). 


-      Les souvenirs et les impressions qui perdurent après le spectacle ; les mélodies qui restent en tête ; la catharsis (purgation de l’âme : on oublie les soucis, grâce au spectacle) ; le plaisir de sortir du quotidien, l’émotion esthétique, la joie de partager nos impressions avec d’autres personnes qui ont vu le spectacle, etc. 


Le lendemain de ce spectacle, je garde encore en tête ce jeu de lumière bleue qui nous faisait penser que les musiciens étaient sous l’eau, c’était très beau. Les moments solos étaient également très émouvants ! Je pense que la mélodie de Schubert restera dans ma tête pendant un long moment ! A la fin du spectacle, on a partagé nos impressions entre nous et je pense que tout le monde a adoré ! L’ambiance était superbe.