Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

Edwige Lanères, Timm, Amandine, Mahla, Zachary, Hugo, Enzo, Romane, 
Laetitia Walther, Berdan, Amaury, Hakim, Bilal, Pierre, Romain et Anouk.

Le mardi 17 janvier 2023, les élèves volontaires du lycée du Haut-Barr, accompagnés d’Edwige Lanères, leur professeure de français, et de Laetitia Walther, professeure d’enseignement religieux, partent à l’opéra de Strasbourg, admirer le ballet Giselle.

L’atmosphère est effervescente dans le bus qui nous conduit à l’opéra : les élèves chantent en chœur, les sourires sont contagieux, les playlists diffusent des chansons des années 80, sans toutefois monter le son : le chauffeur se concentre… en chantant les mêmes airs ! Jana Wegner, professeure d’allemand, nous rejoint à la sortie du bus et nous emboîte le pas pour contribuer à l’encadrement des quarante jeunes.

Devant le péristyle néo-classique de l’opéra, nous devons patienter un peu ; quelques élèves particulièrement élégant·es grelottent …


Enfin nous voici dans le prestigieux édifice consacré à la musique et à la danse. Les élèves échangent leurs billets en fonction des numéros de places ; ils et elles essayent de se réunir en petits groupes d’ami·es. Nous montons à la 3ème galerie. « C’est l’étage des pauvres, Madame ? » demande une élève en grimpant hardiment les volées de marches en spirale. « Non, ces places restent onéreuses ; les moins chères se situent au dernier étage, au niveau du lustre, se souvient Mme Lanères ; on l’appelle le poulailler, ou le paradis. Là-haut, si tu veux voir le spectacle -de loin-, tu ne peux pas rester assise, il faut te pencher au-dessus du garde-corps, tout au long de la représentation. Sinon, tu te contentes d’écouter la musique… ».

Thibaut, Timm, Romain, Pierre, Anouk et leurs camarades découvrent la salle de l’opéra.


Les dorures, les moulures, le sol tapissé de pourpre, tout est fait pour impressionner nos jeunes novices : la quasi-totalité des lycéen·nes n’est jamais venue à l’opéra. Les élèves suspendent leurs affaires aux crochets qui portent le numéro de leur place, puis s’engouffrent dans la galerie qui surplombe le parterre à une quinzaine de mètres de hauteur. 

Mélina, Margaux et Héloïse prennent place face à la scène : une chance !


Les un·es cherchent leur place, les autres admirent les anges de pierre ornant les balcons, ou les belles fresques peintes au plafond, autour d’un gigantesque lustre. 

Les fresques peintes au plafond représentent les quatre genres joués dans cette institution : la danse, la comédie, l’opéra et le drame.


Dans la fosse, au pied de la scène, l’orchestre s’accorde ; les meilleures places restent longtemps vides, au parterre et au premier balcon, tandis qu’aux étages on s’agite, on tâche de trouver une façon de voir la scène entière. Les élèves les moins grands demandent aux ouvreuses des réhausseurs… 

D’en haut, nous surplombons le parterre et la fosse de l’orchestre.

Autrefois, les loges les plus proches de la scène étaient occupées par des nobles ou des personnages haut placés. Elles offrent une piètre visibilité sur le plateau, mais elles étaient jadis prisées car le couple royal s’y trouvait.

Tess, Laure, Amandine, Maude, Zachary, Hugo, Enzo, Romane, Maxens, Berdan, Amaury, Hakim, Bilal, Pierre, Romain et Anouk s’apprêtent à assister, pour la première fois de leur vie, à la représentation d’un ballet à l’opéra.


Lou et Mahla (1è et 3è en partant de la gauche) sont venues rejoindre leurs camarades à la troisième galerie, côté cour.


Laetitia Walter et Edwige Lanères encadrent une partie du groupe.


Jana Wegner, Théo, Jade, Ianis, Abigail, Reyan, et Céléna, côté cour.

Enfin la salle s’emplit, la lumière s’éteint, et Giselle apparaît, sous les traits de la danseuse Vénézuélienne Ana-Karina Enriquez. Elle danse seule, légère, dans une tenue et une gestuelle à mi-chemin entre la danse classique et contemporaine. Elle porte des pointes, un justaucorps, mais point de tutu ; une longue jupe légère, une coupe de cheveux très courte et des gestes expressifs modernisent son allure.

Sur le fond de carreaux de faïence sombres, cassés, et d’affiches à demi décollées, se détachent des silhouettes urbaines, vêtues d’imperméables, de collants, de robes ou de smokings. 

Le corps de ballet de l’ONR dégage une énergie impressionnante !


Les élèves s’étonnent de la parfaite coordination du corps de ballet, et l’on ne sait plus où regarder, parfois, quand plusieurs duos ou trios se forment, se détachent et se rattachent par vagues. 

Une ballerine toute de vert vêtue paraît éprise de Giselle ; elle s’approche, danse avec elle, exprime son amour en tendant les bras et semble désolée quand il lui faut partir. Contrairement aux autres personnages qui papillonnent d’un·e partenaire à l’autre, elle n’a d’yeux que pour l’héroïne. Mais Giselle aime Albrecht, interprété par l’américain Avery Reiners, un soliste virtuose, qui danse avec plusieurs femmes, toutes plus virevoltantes les unes que les autres. 

Parfois le ballet devient théâtre, les gestes deviennent des mots, la danse devient pantomime, pour opposer avec force un « Non ! » définitif aux tentatives de domination phallocrate.


Cet amant volage devient violent, il veut forcer l’une des ballerines, et repousse brutalement une autre prétendante. Giselle elle-même n’est pas épargnée.

A l’entracte, une élève se sent mal ; il faut dire que les galeries sont surchauffées. Après l’avoir auscultée, les pompiers l’envoient, avec sa professeure, à « la boîte à sels » : c’est un guichet où l’on tenait les sels, autrefois, pour les personnes qui se trouvaient mal. L’appellation est restée. L’adolescente parfaitement remise, tout le monde reprend place pour le second acte.

Albrecht, vitupéré par une femme qu’il a forcée à l’acte précédent.


Cette fois le décor a pris une apparence naturelle : des silhouettes d’arbres se détachent sur un paysage nocturne ; les personnages dansent sous deux lampadaires de taille réelle, suspendus au-dessus de la scène. 

La silhouette blanche immaculée de Giselle symbolise la vie et la liberté : cette ballerine refuse l’assujettissement qu’Albrecht lui impose.


La bande des willis, ces fantômes féminins, est devenue une horde de punks, hommes et femmes, qui vengent les jeunes filles violentées par Albrecht : le danseur est lancé en tous sens, ce qui occasionne des sauts et des pirouettes impressionnantes ! Enfin l’ancien harceleur se replie sur lui-même, il se tient immobile, prostré, côté cour. L’on se sent partagé entre la compassion pour cet humain maltraité par la foule, et la crainte : blessé, il peut encore mordre. Lorsque Giselle, menue silhouette blanche dans la nuit, s’approche de lui, on a envie de l’avertir : « Non ! Ne le reprends pas ! Violent il était, violent il restera ! » Mais Giselle n’entend pas nos cris silencieux. Insensible à la passion de la danseuse en vert, l’héroïne relève Albrecht et entame avec lui une merveilleuse histoire d’amour dansée : quel duo ! Et quelle musique ! Quelle merveille ! C’est envoûtant ! Les corps souples et puissants s’élèvent mutuellement dans les airs, redescendent avec grâce, se ploient, tournent, virevoltent avec une légèreté surnaturelle ! On voudrait que leur danse ne cesse jamais. 

Sublime duo de Giselle et Albrecht, au second acte.


La ballerine est la vénézuélienne Ana-Karina Enriquez, et son partenaire l’américain Avery Reiners
Cependant l’amour s’éteint. Doucement, fermement, Giselle fait comprendre à son amant qu’elle veut être seule, et qu’il doit partir. Il supplie, il insiste, rien n’y fait. Il menace, lève son poing, nous tremblons… Mais un geste de la jeune femme a raison de l’emprise de cet homme : définitivement, elle le chasse. Libre, elle danse, tournoie et nous quitte sur une dernière arabesque !
Espoir ! Bonheur ! Elle n’est pas morte ! C’est un conte de fées !
Le chorégraphe n’a pas voulu tuer Giselle. Toutes les mortes qui hantent le répertoire romantique, toute la bande des willis, toutes les héroïnes trompées, violentées, semblent retrouver ici, le temps d’une joyeuse danse, une petite flamme d’espoir !
Car dans la version originale, Giselle meurt dès le premier acte.
Cet opéra romantique fut créé à Paris en 1841, sur un argument (un récit) de Théophile Gautier et Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges. C’est l’histoire d’une jeune paysanne séduite par un noble, Albrecht, alors que cet homme est déjà marié à la princesse Bathilde. Souffrant d’un souffle au cœur, Giselle succombe quand son ami Hilarion lui apprend la trahison d’Albrecht. Elle rejoint alors la troupe des willis, ces spectres de jeunes femmes trompées par leur compagnon.
A l’époque où fut créé ce ballet, la pratique des pointes était toute récente ; elle remontait à une dizaine d’années seulement, et la chorégraphie de Jean Coralli et Jules Perrot a contribué à son succès. En effet, l’élévation des danseuses par les pointes donnaient aux willis cette allure évanescente devenue, par la suite, commune à tous les ballets dits classiques.

Un langage classique réinventé par le chorégraphe Martin Chaix.


Le chorégraphe Martin Chaix propose une relecture du ballet ; il renonce aux tutus et réinvente la danse sur pointes, pour donner aux danseuses une gestuelle plus libre, plus émancipée des codes traditionnels. Un homme danse sur pointes ; il a appris cette technique, comme plusieurs confrères. Et dans le même temps, plusieurs ballerines pratiquent les grands sauts, traditionnellement réservés aux rôles masculins.
Martin Chaix n’est pas le premier à offrir au public de nouvelles interprétations du ballet : il a lui-même dansé à l’opéra de Paris dans la version de Mats Ek, où les willis n’étaient plus des fantômes mais des femmes internées dans un asile psychiatrique.

Certaines scènes évoquent une comédie musicale ; cet effet est accentué par le décor urbain vétuste et la coordination des couples.


Le chorégraphe qui a créé la « nouvelle » Giselle s’appuie sur le langage classique et académique, puisque telle est la formation des danseurs et danseuses de l’Opéra National du Rhin. Il est conscient de la valeur du texte chorégraphique original, qui portait sur les relations entre les classes sociales, mais il entend créer une danse qui parle des relations humaines telles qu’elles existent aujourd’hui. C’est frappant, quand on contemple les torsions des corps, les tensions, les rapprochements, et parfois le floutage des genres. Par les éloignements, les postures, les tiraillements entre danseurs et danseuses, l’on voit la remise en question de la suprématie masculine dans le couple, dans la société, et la dénonciation des violences conjugales encore fréquentes et souvent meurtrières, à l’encontre des femmes. 

« Il y a quelque chose qui me choque dans ce ballet, c’est le personnage d’Albrecht ; malgré la tromperie et la tricherie, il s’en sort plutôt bien », explique le chorégraphe lors de sa conférence à la librairie Kléber, en compagnie du directeur artistique Bruno Bouché. 

 

A cette injustice, il répond par une chorégraphie réinventée.
Que devient l’intrigue, que deviennent les personnages de la fable originelle, dans cette nouvelle Giselle signée Martin Chaix ?

L’ami de Giselle, Hilarion, est incarné avec brio et tendresse par la ballerine portugaise Alice Perñao. Certains soirs, c’est le danseur Marin Delavaud qui endosse ce rôle.


Le premier acte se situe dans un monde dystopique, patriarcal, qui a longtemps été la norme, et qui rappelle l’univers d’Albrecht (le noble, dans le ballet de 1841). Giselle subit les violences de son amant, qui papillonne de femmes en femmes. L’héroïne de Martin Chaix est passionnément aimée par une jeune femme (qui est la transposition du personnage d’Hilarion, l’ami de Giselle), mais cet amour n’est pas réciproque ; l’héroïne n’accepte que la tendresse et l’amitié de celle qui l’aime de façon exclusive. Leur relation donne lieu à des danses intenses, mais fugaces ; l’amoureuse disparaît vite, laissant place à la bande des willis, devenue des femmes réelles, au caractère tantôt doux, tantôt puissant ou rebelle.

La troupe des willis, ces femmes fantômes trompées par leur époux, devient ici une bande de punks, aussi protectrices et vengeresses que leurs spectrales ancêtres.


Au deuxième acte, Myrta, qui était la reine des willis dans la version originale, devient ici une punk, une cheffe de bande. On assiste à la transformation de Giselle, à son parcours de femme, qui la fait passer de l’innocence à la connaissance, grâce à ses rencontres. Elle vivait avec un homme frivole et violent qui la mettait en danger. Quand elle le voit, plus tard, rejeté par les willis, elle le prend en pitié, retourne avec lui, au grand dam des spectateurices. Heureusement, lorsque la brutalité de l’homme renaît, Giselle a la force de s’émanciper pour de bon. Elle ne meurt pas, elle danse !
C’est la société contemporaine, post metoo, qui l’a aidée à trouver sa propre voie et sa liberté.
Le directeur du ballet de l’ONR, Bruno Bouché, voit également, dans la relecture faite par M. Chaix, un rappel de la condition des ballerines à l’époque de la création : la question de domination d’une classe sociale aisée était importante, puisque les abonnés, généralement mariés, allaient trouver les danseuses dans les loges avant les spectacles et à l’entracte, pour les « soutenir ». Ces femmes se trouvaient tiraillées entre leur volonté de s’émanciper grâce à leur art, et l’obligation de se prostituer pour assurer leur subsistance, puisque les cachets restaient nettement insuffisants pour en vivre.


« Cette question de lutte des classes sous-tend le propos du ballet du début à la fin. Au-delà d’être un pervers narcissique, Albrecht a ce sentiment d'impunité que peuvent avoir certaines personnes de pouvoir et d’argent » précise Martin Chaix.

Interview du chorégraphe et danseur Martin Chaix, créateur de cette nouvelle Giselle pour l’ONR (Opéra National du Rhin).


Pour mettre en musique cette interprétation moderne, il a fallu adapter la musique, car la partition d’origine, signée Adolphe Adam, demeurait très narrative, et n’exprimait pas d’émotions propres à toucher le public d’aujourd’hui, selon le directeur artistique Bruno Bouché, qui a collaboré avec M. Chaix pour la création de Giselle. De façon générale, au XIXème siècle, la musique de ballet reste beaucoup moins riche que celle des opéras, exception faite des airs de Tchaïkovski et de Prokoviev.

Partition du ballet Giselle, retravaillée pour intégrer deux symphonies de Louise Farrenc à la musique initiale d’Adolphe Adam.


Aussi M. Chaix a-t-il travaillé avec la cheffe d’orchestre Sora Elisabeth Lee. Sur la partition, pour y intégrer les symphonies n° 1 et 3 de Louise Farrenc, ce qui confère aux artistes davantage de liberté d’interprétation.

Placé·es en contrebas, dans la fosse de l’orchestre, les muscien·nes sont dirigé·es avec puissance et précision par leur cheffe Sora Elisabeth Lee. 

« Comme c’est passé vite ! » s’exclament les lycéen·nes en sortant de l’opéra.

- C’était magique ! déclare Théo. Les danseurs m’ont captivé ! Plus tard, à l’écrit, il ajoutera, lyrique : « L’opéra est un lieu comblé d’histoire qui dessine chaque soir une nouvelle poésie digne de grand·es artistes. »   
Ianis, grand habitué des spectacles de théâtre, a trouvé ce ballet « unique, impressionnant ».

Giselle et la troupe des willis, au second acte.


Quant à Lou, iel en reste comme abasourdi·e : « C’est poignant, dit-iel. Dans cette histoire où tout le monde batifole avec tout le monde, la seule personne éprouvant un amour sincère se fait rejeter par la femme qu’elle aime. Cet amour saphique sans réciprocité me brise le cœur, d’autant que Giselle refuse la passion de la ballerine pour accepter au contraire l’amour d’un homme nuisible. La scène de l’agression était dure à regarder ! En revanche, le fait que l’héroïne soit indépendante à la fin est un très beau message. Les danseurs et danseuses étaient incroyablement talentueux et talentueuses. Les costumes m’ont paru tous plus beaux les uns que les autres. J’ai particulièrement apprécié la grâce des danseuses ! »
Tess ajoute : « C’était stimulant ! Ce spectacle donne envie de retourner à l’opéra. »
Et Mahla d’acquiescer : « Oui, c’est une chance de voir des spectacles et de faire des sorties culturelles dans des lieux où nous n’irions jamais par nous-mêmes. Tout était beau : l’opéra lui-même, le spectacle, la musique… Cela change des musiques que nous écoutons habituellement. Et le talent des artistes est incroyable ! »
Margaux renchérit : « C’était très divertissant et c’était une super expérience ! Je suis ravie d’avoir pu voir ce magnifique spectacle ! »
Timm : « Pour moi c’était une sortie originale : c’était la première fois que je voyais un ballet. J’ai bien aimé l’aspect narratif du spectacle : il racontait une histoire. »
Reyan semble habité : « J’étais captivé tout au long du spectacle par la virtuosité des danseurs et danseuses ! Pendant quelques minutes, j’ai regardé uniquement l’orchestre ; c’était passionnant, de les voir jouer. A un moment, j’ai vu un violoniste tourner son regard vers la scène. Je me demande si les musiciens peuvent voir ce qui se passe sur la scène. »
    - Oui, les violonistes placés sur le côté voient la scène, répond Maude.
    - J’aimais bien l’harmonie entre la musique et les danses, se souvient Abigail. 
   - Mais ce que j’ai trouvé injuste, intervient Théo, c’est que, à la fin, les musicien·nes ne sont pas monté·es sur scène : seule la cheffe d’orchestre est venue auprès des danseurs, dans un tonnerre d’applaudissements. 
    - D’ailleurs ils ont duré très longtemps, les applaudissements ! s’étonne Thibaut. »
Les voix des jeunes spectateurices ruissellent bien au-delà de l’opéra, nous rentrons dans la nuit ; tout le spectacle est passé comme un rêve fugace.
En effet, la beauté des danses, la puissance des symphonies et de la fugue, l’enchaînement des actions, le déferlement des émotions ne nous laissaient pas un instant de répit ! Entre émerveillement, apitoiement, indignation, inquiétude, soulagement et ravissement, nous avons vécu deux heures d’une très grande intensité ! 
Un grand merci à l’équipe de médiation de l’opéra, qui nous a permis d’assister à ce magnifique ballet, merci à la gestionnaire, Morgane Montembault qui parvient toujours à trouver des bus même quand l’offre se réduit comme peau de chagrin, et merci aux élèves volontaires, dynamiques et enthousiastes !


Edwige Lanères

Source (pour les informations sur le ballet Giselle et son interprétation moderne) : conférence du chorégraphe Martin Chaix et du directeur artistique Bruno Bouché, à la librairie Kléber de Strasbourg, le 7 janvier 2023.


Pour visionner la bande annonce du ballet, cliquez sur lecteur :