Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

Visite du musée de Sismologie de Strasbourg

 

Dans le cadre des PI (Projets Interdisciplinaires) en Sciences de l’Ingénieur, le groupe de SI de la classe de TS2 s’est rendu au musée de Sismologie de Strasbourg le mardi 4 novembre, accompagné de M. Boinet, M. Selzer et Mme Cousandier.

 

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Le projet interdisciplinaire que nous avons choisi dans notre groupe porte en effet sur l’étude des habitations résistant aux ondes sismiques.

Dans un premier temps, une animatrice du Jardin des Sciences de l’Université de Strasbourg nous a présenté, à l’aide d’expériences simples, quelques techniques antisismiques utilisées dans le bâtiment.

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Ensuite, Mme Valérie Ansel, chercheuse à l’EOST (Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre) et responsable du musée de sismologie, nous a fait visiter le musée.

Il présente de manière chronologique l’évolution des techniques d’enregistrement des tremblements de terre.

La sismologie est apparue à la fin du XIXème siècle, grâce à Rebeur-Paschwitz, qui a détecté en Allemagne un séisme qui aurait eu lieu au Japon.

Le musée de sismologie de Strasbourg a été édifié dans les mêmes années que l'apparition de la sismologie. Il fut, à ces débuts, un laboratoire dédié à la recherche et l'étude des séismes. Le premier pendule permettant la détection d'ondes sismiques fut installé dans l'observatoire de Strasbourg. C'est par la suite que les relevés seront effectués dans le bâtiment du musée de sismologie. Cette station sismologique a été conçue sur le principe de deux bâtiments intérieur et extérieur (l'un indépendant de l'autre) et elle est semi-enterrée.

Ainsi, lors des séismes, les différents sismographes ne sont pas perturbés par les oscillations du bâtiment. De plus, ce bâtiment a la chance de se trouver dans le bassin sismique d’Alsace.

Cette sortie nous a permis de comprendre comment fonctionnent les appareils de mesure des séismes, et de comprendre l'utilité du grand nombre de sismographes se trouvant sur le globe car tous les séismes de magnitude supérieure à 3,5 ou 4 sont perçus par ces différents sismographes.

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Le grand pendule

Il est aussi bon de bien comprendre qu’un séisme en lui-même n’est pas meurtrier mais que ce sont les dégâts matériels qui sont la cause de tant de pertes humaines.

Antoine Wendling

Etienne Mangin

Matthieu Kiefer

Loïc Mehl

élèves de TS2